Petits formats : les artistes du Chemin des Arts et leurs invités
A partir du 4 mai, une exposition réunissant la plupart des artistes du Chemin des arts et des invités, présentera les « petits formats » de quelques 25 artistes. Alain Gaudebert est présent sur le Chemin des Arts de Saint-Aubin-Château-Neuf avec plusieurs oeuvres monumentales.
• Jeudi 20 septembre à 18h30
Conférence de Jean-François Fouilhoux sur le céladon et sa création personnelle, au Musée
Yvonne Jean-Haffen, en partenariat avec le service des Musées de la Ville de Dinan.
• Dimanche 23 septembre à 14h30
Visite guidée de l’exposition par Stéphanie Hadida et Armel Hédé.
• 20, 21 et 22 septembre
Ventes d’ouvrages et dédicaces d’auteurs sur place Des visites de scolaires sont possibles sur demande.
• Un parcours de 10 œuvres à toucher est proposé aux publics mal-voyants et non-voyants.
du 23 septembre au 29 octobre 2017 Musée Jean-Larcena de Saint-Aubin Château-Neuf
Entrée libre
samedi / dimanche / jours fériés de 14h à 19h
Tél. 03 86 73 61 15 / 07 81 44 97 58
5, rue Jean Larcena (anc. Puit Bouillant) – Le Val d’Ocre
Alain Gaudebert a construit au fil du temps une oeuvre au long de laquelle le peintre a toujours accompagné le céramiste.
Car Alain Gaudebert dessine et peint au quotidien, sur les matériaux les plus divers. Ces esquisses sont un passage, qui permet de rêver les oeuvres qu’on retrouvera dans ses créations en céramique. Ces prémisses mûries sont souvent si achevées qu’elles deviennent peintures. Des peintures très rarement exposées jusqu’ici.
Alain Gaudebert participe à l’exposition « A la croisée des Chemins », avec Jean Gaudaire-Thor, François Marie Bilard, Claire Boitel et Alexis de Raphelis.
Du 20 mai au 2 juillets 2017
Galerie L’Art et la matière
Château de Saint-Amand-en-Puisaye
58 310 – Saint-Amand-en-Puisaye
Vendredi, samedi et dimanche de 14h à 19h
Du mercredi au dimanche durant les vacances scolaires Informations : galeriesaintam@gmail.com / Tél. 06 37 01 31 98
Coralie Courbet, Nicolas Fedorenko, Alain Gaudebert, Michel Le Gentil, Gérard Lachens, Pétra Werle, Georges Sybesma, Anne Slalick.
Prolongement du projet « Quand l’art façonne le lien », Alain Gaudebert participe à la troisième exposition : « 8 artistes de la collection Viviane S. »
Du 6 mai au 5 juin 2017
L’Atelier 19B
89110 Saint Aubin Château Neuf – Le Val d’Ocre
Ouvert les samedi, dimanche et jours fériés – 14h-19h
Après plusieurs mois d’interruption pour cause de réparation du four à grès – réfection de la voûte centrale – les briques centenaires reprennent du service.
Et le 28 mars 2017, c’est la première cuisson de l’année ! Les pièces en attente du feu se sont accumulées au cours de l’hiver. Cela promet beaucoup de belles fournées pour ce printemps.
« Terre, fer, lumière », une amitié en art ou l’art de l’amitié.
Entre Alain Gaudebert, Philippe Cibille, photographe, et Alain Vuillemet, sculpteur métal, il s’est noué au fil des projets menés ensemble une belle complicité créatrice.
Cette maison en bordure de Puisaye est remplie à foison d’un amoncellement minéral apte à satisfaire la curiosité et l’émerveillement de son maître. Il y a les cailloux ramassés au cours des marches, les fossiles dont la région regorge, les coraux, les brachiopodes, les éponges, les morceaux d’animaux de pierre. Il y a les pots qui ornent et peuplent les étagères, et les marches, et les recoins de la maison ainsi pleine de vie. Jusqu’à l’encombrement, ce sont pots de référence, pots choisis soigneusement, ceux des amis, des collègues, leur présence affective ; puis les marmites des tropiques, les jarres pour le plaisir d’une caresse de la main, de la jouissance du souvenir, pots qu’il faut garder à portée du regard pour le travail à suivre. Ils meublent de courbes, de positions, d’attitudes la salle commune et la cuisine. Si l’attention qu’Alain porte aux objets est grande, l’attention portée aux gens est extrême et là encore, la curiosité égale le respect.
Peut-être avait-il appris cette ouverture à la maison où son père éditeur conviait les artistes et les gens de lettres ? Nous-mêmes aurions rêvé de rencontrer les grands tels Malraux, Paul Fort et d’autres dans ces circonstances !
Mais la réalité ne fut pas tendre pour le gamin qui baladait de réels rêves sur le port de Nantes. Dénié son souhait d’entrer aux Beaux-Arts, il devint pilotin dès l’âge de quinze ans, ainsi nourri et logé, remplissant ses indispensables carnets de bord d’observations sur les techniques de pêche, sur le comportement des marins… et ce soin, cette soif de connaissances se retrouvent dans son travail de céramiste. Je m’étonnai que ce fou de feu ait pu passer cinq années pleines sur la mer. «J’ai besoin ‘un contact fort avec les éléments, aussi contradictoires soient-t-ils ! » Marine, chantiers, industrie, vingt ans après…
Alain Gaudebert s’installe à Saint-Aubin Château-Neuf pour des raisons familiales et pratiques, c’est là qu’il « rencontre » les pots de grès de Puisaye et leurs couleurs et coulures dues au feu. C’est l aussi qu’il découvre la terre et le tour du potier. En 1972, il apprend à Ratilly les bases de la céramique que Norbert Pierlot place très haut, les deux hommes parlent de terre, de philosophie, de littérature et d’art. Deux semaines de stage sont peu, mais la force d’attraction devient irrésistible pour l’obstiné qui va observer intensément les ateliers poyaudins, attentif aux informations et aux conseils. Les rencontres avec Ivanoff le choquent, le bousculent, le bouleversent, et le marquent pour toujours. De sa visite chez Deblander à l’heure où celui-ci cuit encore du grès très pyrité dans un vieux four couché, il retient la puissance du feu de bois. Il est aussi l’un des émules de Carriès, séduit par ses émaux mats avec leur éclat de pierre., il s’interroge sur les déformations et les coups de poing sur ses pièces tournées. Il a besoin de l’émail, non en tant que tel, mais pour l’expression picturale. À la bibliothèque de la manufacture de Sèvres, il engrange des centaines de recettes, lit les notes de Salvetat, de Vogt, il étudie de très l’histoire de la céramique du XIXe siècle, avec Chaplet, Dalpayrat, pour essayer de comprendre ce qui a amené les oeuvres de Carriès et Ivanoff. Au Royal College of Art de Londres, il s’entretient avec le père de son ami Lusardi qui lui fait connaître les livres de Rhodes et des autres Américains.
Les vieux pots d’usage qui avait été abandonnés dans la maison en ruine de Saint-Aubin sont aussi devenus ses maîtres, infaillibles par l’équilibre et la permanence de leurs formes, modèles pour le tournage auquel Alain s’adonne avec rage afin de maîtriser ce moyen d’expression. Ivanoff l’a tant inspiré e stimulé que ses premières cuissons sont pour l’émail. Il a construit un four de type canadien – à flamme renversée, avec un seul alandier en forme de V qui distribue la flamme au pied de deux murettes latérales – four qu’il utilise aujourd’hui encore, le cuisant vingt-cinq ou trente fois par ans, et en reconstruisant périodiquement les murettes mangées par le feu.
Beaucoup des amis d’Alain Gaudebert étaient soucieux de voir cet article aboutir. Certains avaient appelé pour m’inciter à le faire, en souder le suivi et s’en réjouir. Plus que des amis, c’est une bande, la « bande à Gaudebert », composée de voyous de l’art, de terriens passionnés et intrépides.
Tous ont à coeur de rendre à « Alain » un peu de la bonté et de l’amitié fière reçues et que Gaudebert scelle d’une poignée de main généreuse et d’un timide regard bleu dès la première rencontre.
D’autres ont avant moi souligné l’extraordinaire maîtrise qu’a Alain Gaudebert du feu et des émaux. Mieux que je ne saurais le faire, deux de ses homologues céramistes, Robert Deblander (1) et Dauphine Scalbert (2) ont précédemment salué cette longue quête, ce long combat menés sans faille par Alain Gaudebert, en le qualifiant respectivement et à sept ans d’intervalle de « Fou d’émaux et de feu » ou de « Fou de feu ». Ces constantes de la couleur et de la cuisson au bois demeurent aujourd’hui, par-delà les influences accueillies et les tentations nourries. S’il ne consigne désormais plus que rarement ses recettes et laisse volontiers aux superpositions aveugles d’émaux, aux caprices du four et du feu, le droit de le surprendre, Alain Gaudebert ne s’en remet pas pour autant au hasard. S’il admet son incompressible présence, il entend le comprendre, l’amadouer, le dompter. La maîtrise reste au terme de chacun de ses chemins.
« La postérité appartient invariablement aux sifflés. » (3)
Les chemins empruntés par Alain Gaudebert furent parfois douloureux tant ils suscitèrent souvent l’incompréhension. On lui reprochais ses trop fréquents changements de caps, ses formes trop complexes ou trop imposantes, son ambition démesurées, sa débauche émaillée, sa truculence plastique, son insatiable curiosité. Alain Gaudebert courbe l’échine et continue, ainsi qu’il le fit toujours, à travailler et à réfuter avec véhémence le caractère excessif de son oeuvre. En privilégiant l’expression, il ne fait qu’ « amplifier la nature, de façon à donner à une oeuvre le caractère d’une synthèse » (4) , rien de plus que le strict nécessaire, en somme….
Des oeuvres d’Alain Gaudebert, entre autres, exclusivement jaune !, y sont visibles tout l’été.
Horaires mai-juin : dimanche et jours fériés de 14h30 à 17h30 juillet-août : tous les jours sauf mardi de 14h à 18h30 septembre : tous les jours sauf mardi et samedi de 14h à 17h30
Tarifs
adultes : 4€
ateliers enfants (avec visite) : 6€
groupes, étudiants, enfants 12-18 ans : 2€
chômeurs, visite couplée musée de Sauveterre : 2€
enfants moins de 12 ans (visite libre) et adhérents de l’AAMBP : gratuit
« Un soleil est une lumière que faute de mieux je ne peux appeller que jaune, jaune soufre pâle, citron pâle, or… C’est si beau le jaune »
Vincent Van Gogh – « Lettre à Théo »
Seize artistes se sont, à leur tour, confrontés à cette couleur énigmatique à laquelle ont été données des valeurs très opposées selon les lieux et les époques. Difficile pour tous les artistes du fait de cette ambivalence et des charges émotionnelles, positives ou négatives, qu’il déclenche, le jaune l’est d’autant plus pour les céramistes qu’il exige une technique particulièrement maîtréis »e, une continuité exigeante, contraignante, dans la recherche et par là même un engagement total dans la démarche de création. Aussi, quand l’artiste a percé le secret de la couleur et réussi la divine alchimie liant la forme et la matière, le visiteur peut s’enivrer d’un bonheur sans limite en embrassant du regard les soleils.
Michel Debard Président de l’association des amis du musée Bernard Palissy
Maison des Arts et de la Poésie – Ferme du Château – 89 130 Dracy (Yonne)
14 juin – 16h
Solo de batterie de Frédéric Firmin, duo ou trio avec Wall°ich, sax et…
27 juin
15 h : Dorothée Leymanie / Wall°ich
Des bulles en terre écrite – performance
16h : Frédéric Firminet Hugues Hugoning – guitare / voix autour de la musique des Caraïbes
28 juin – de 15h à ….
Finissage de l’exposition avec :
John Garlick, harpe, Wall°ich, sax et …. des surprises
Entrée : 10 euros (négociable)
Maison des Arts et de la Poésie
Ferme du Château – 89 130 Dracy
Comment venir
* de Paris et région parisienne, autoroute A6, sortie Joigny-Toucy